De ce fait, je vous donne ici l'une des victimes de ces piratages qui ne cessent de se battre pour garder leur produit en vente: " Malok'ila ".

Malok'ila ne cesse de nous impressionnées! le dernier film sortie est le " Malok'ila 13 Mai ". Voici quelque rubrique de ce film.
Après la sortie en salle de Malok'ila 13 mai, le film a sorti en DVD / VCD le jeudi 31 janvier, annonçait par la maison de la production Scoop Digital. Auparavant, les projections en régions ont pris deux ou trois mois, retardant la sortie des supports DVD / VCD. Cette fois, la projection unique s'était faite en une seule journée dans tous les chefs-lieux de province.
Comme l'équipe n'avaient prévu qu'une seule projection en une seule fois pour tout Madagascar, ça a logiquement accéléré la sortie du film en DVD/VCD, pour permettre au grand nombre de profiter de ce nouveau produit , a éclairé un responsable chez Scoop Digital.
Le film s'offre aussi à regarder sur le site de la maison de production : www.scoop-digital.com. Scoop Digital a mis en place son propre système de distribution que d'autres maisons de production ont repris par la suite. Malok'ila 13 mai est déjà disponible dans toute l'île et à l'étranger en ce moment.
En s'étant rendu auprès des marchés de la capitale, à Isotry comme à Analakely, à Andravoahangy comme à Behoririka, l'équipe du Malok'ila ont constaté que les fausses copies abondent partout. A l'exemple du fameux film " Malok'Ila 13 mai ", quelques personnes, notamment les vendeurs de VCD ou de DVD pirates et leurs clients, l'ont même avoué que ces fausses copies étaient sorties le même jour (31 janvier 2013) que les œuvres originaux de Scoop Digital ont vu le jour. De quel façon cela s'est produit?
Il n'y a pas assez de contrôle au niveau des personnes qui détiennent la responsabilité de la sortie de ces œuvres originaux " a avancé Maholy, une mère de famille de 47 ans. Eh oui, il faut admettre qu'elle a raison. Simplement, les mesures à prendre envers cette malheureuse situation manquent puisqu'il est encore difficile de soupçonner n'importe qui sans d'abord entretenir une profonde enquête et sans disposer de concrètes preuves assez suffisantes pour renvoyer l'affaire au sein même du Tribunal.
Une autre raison qui fait que le piratage est une maladie incurable pour les artistes, acteurs et concepteurs malgaches mais fait vivre des businessmen, c' est le bas niveau du pouvoir d'achat des ménages malgaches, surtout en ces durs moments de crise. Si d'un côté, les uns s'enrichissent par la vente de ces œuvres pirates, les autres ou plus précisément leurs clients se réjouissent de leur part du peu d'intérêt que procure la possession de ces œuvres depuis leur achat et ce malgré leur très mauvaise qualité par rapport aux originaux. " Moi et ma famille spécialement, nous ne pouvons pas nous acheter des CD, VCD et DVD originaux puisqu'ils sont chers. On se contente de regarder ceux pirates malgré leur très mauvaise qualité. Comme cela, les dépenses sont moindres et nous non plus nous ne serons pas en retard par rapport à nos voisins.
Je suis conscient que j'alimente les acteurs de piratage et que de ce fait contribue à la perte totale des vrais acteurs et propriétaires de ces œuvres que j'achète et que moi et ma famille regardons, mais mes possibilités financières sont insuffisantes pour abandonner les pirates pour ceux originaux, et surtout en cette crise. Comme n'importe qui, je veux bien privilégier les distributeurs agrées pour la vente des œuvres originales malgaches à condition qu'ils accordent encore un peu plus de réduction sur leurs prix" a déclaré Herilala.
A titre d'information, les prix des VCD et DVD originaux sont à 4.500Ar et 7.500Ar alors que ceux des pirates s'étalent à partir de 1.000Ar et 1.500Ar, n'atteignant même pas la moitié des premiers. Ce qui constitue une perte totale pour les vrais acteurs et propriétaires de ces œuvres malgaches car selon un producteur malgache, les dépenses financières dans la conception d'un film peut aller jusqu'à 10.000.000Ar.
Bref, la plupart semble oublier que ces pauvres acteurs, artistes et concepteurs malgaches dépensent plus qu'ils ne gagnent dans la constitution de ces œuvres originales alors que les businessman du piratage ne font que les copier et les vendre à un prix dépassant toute concurrence. Une réforme au niveau des modes de penser et d'agir des Malgaches est d'une urgente nécessité afin d'éradiquer à la base même ce marasme national car avec cette même vitesse, ces mêmes démarches et ces mêmes mesures, la lutte anti-piratage demeurera une longue guerre pour Madagascar.
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